Transporter une oeuvre d’art peut se faire de différentes manières surtout lors des trajets entres des musées nationaux et internationaux. Tout dépend de la distance à parcourir.
Les trajets routiers
Premièrement, les trajets d’oeuvres d’art peuvent s’effectuer par voie routière, en camion. Le transport est un métier très réglementé en France, il faut s’assurer que la société choisie est inscrite au « registre des transporteurs » et que son dirigeant est titulaire de la « capacité de transport ». Son camion doit être aux normes de transport d’oeuvres d’art :
- Alarme dans le fourgon et coupe-circuit
- Climatisation maintenant le fourgon entre 18 et 20°C
- Un téléphone GSM et un système de repérage par satellite
- Capitonnage et suspensions pneumatiques.
- La norme impose également la présence de deux chauffeurs.
Une oeuvre d’art doit faire le moins de kilomètres possible. Ce principe posé, il faut alors être prévoyants; tout en prenant compte :
- Des heures d’enlèvement ou de livraison précisées par le commanditaire
- Le temps passé sur place pour l’emballage et le temps de chargement
- La distance a parcourir jusqu’au lieu sécurisé où passer la nuit
- La vitesse moyenne réglementaire
- Le temps de conduite autorisée sans pause ( 4h30 puis 45 minutes de pause )
- Les routes plus fréquentées que d’autres même la nuit selon les horaires.
Les trajets aériens
Tout d’abord il faut prévoir un itinéraire de vol dans lequel il y aura le moins voir aucune escale. Toutefois, si le vol prévu a du retard il faut prendre les mesures de sécurité nécessaire pour la douane. A l’arrivée et avant de partir il faut prévoir un délais pour que l’oeuvre soit embarquer et débarquer par la compagnie. Evidemment, un trajet aérien est toujours accompagné d’un trajet routier; ce fait dit, il faut toujours prévoir au préalable la coordination des deux trajets et des équipes qui les prennent en charge.
Les trajets maritimes
Pour les objets d’art lourds, le bateau est sans aucun doute émis le moyen de transport le plus économique à défaut d’être le plus rapide. Néanmoins ce faible coût et sa rentabilité sont remis en cause car :
- La durée de traversée est longue
- L’itinéraire exacte et les délais d’arrivée sont difficiles à prédire donc la coordination des équipes est pratiquement impossible
- La manipulation des conteneurs est mécanique et brutale ce qui entraine des risques pour les oeuvres même bien emballées
- Les ports ne sont pas les endroits les plus sécurisés et surveillés
- Risque de piratage dans certaines parties maritimes du globe.